La ferme Bio loge’ik à La Glacerie

Jeudi 5 octobre, avec le groupe Jardin espaces verts et Yves et Julie, nous avons visité une ferme maraichère bio où Alrik le maraicher cultive entre 40 et 50 variétés différentes sur sol vivant en plein champs ou sous serres.

Il vend ses légumes et ses fruits les mardis et vendredis soir entre 17h30 et 20h sur place sous sa serre tunnel qui regroupe un espace vie, un espace rangement et son espace vente.

Qu’est ce que ça veut dire cultiver sur sol vivant ?
Alrik ne retourne la terre qu’une seule fois au tout début s’il faut bien la remettre à l’horizontal sinon il ne passe jamais de machine pour retourner la terre et casser les mottes.

Il pose une bâche ou un unsisté dessus pendant 12 à 18 mois et attend que les « mauvaises herbes » meurent par manque de lumière puis il retire la bâche et dépose du compost (acheté à la déchèterie du Becquet) et ou de la paille et ensuite il fait ses plantations.

La paille protège les jeunes plants et empêche le développement des mauvaises herbes : pas besoin de désherber. En fin de saison, la paille va se décomposer et enrichir le sol pour l’année suivante. Il travaille ainsi dans ses serres et dans ses 10 jardins de plein champs sur un total de 2,6 hectares = 26 000 m2 ou 3 terrains de foot.
Pour éviter les maladies ( mildiou, …) et ne pas appauvrir les nutriments du sol, il pratique la rotation des cultures sur ses jardins et sous ses serres. C’est à dire qu’il ne fait jamais deux ans de suite la même culture au même endroit.

Qu’est ce que ça veut dire ferme bio ?
Akrik n’utilise pas de produits chimiques pour nourrir ou guérir ses plantations. Il aimerait développer les engrais verts, c’est à dire faire pousser une plante dans un jardin, pas pour la ramasser et la vendre, mais pour la broyer à l’automne et qu’ainsi cela nourrisse le sol pour de futurs légumes.
N’importe qui ne peut pas se décider BIO seul, ce sont les services de l’état qui font des visites et donnent un certificat BIO. Par exemple pour protéger ses plantes des insectes ravageurs, il n’utilise pas de produits toxiques mais il pose des voiles anti insectes.

Pour arroser tout cela il a fait faire un forage de 63 m de profondeur qui lui fournit une eau très claire pour irriguer.
Il possède actuellement 3 serres de 36 X 9.60 m : 2 serres de production où il alterne les cultures

La serre des solanacées (tomates) avec son système d’arrosage au pied par goute à goute et celle des primeurs (courgettes, haricots grimpants, petits pois, pois mange-tout…) avec un système d’aspersion.

Nous avons appris que ce sont les BOURDONS qui pollinisent les tomates et non les ABEILLES.

La troisième serre est la pépinière dans laquelle il sème et fait grandir ses futurs plants. Il faut faire attention à chaque variété : les salades ne doivent pas recevoir trop de lumière au départ sinon elles monteront en tiges, les futurs plants de piments, aubergines et courgettes se développent bien au chaud sur des tables chauffantes en hauteur.
Depuis 5 ans, Alrik travaille ses cultures uniquement à la main, il ne possède qu’un vieux tracteur de 1979 pour faucher un peu autour des ses jardins de plein champs.

Il travaille durement entre 60 à 80 h par semaine en été et entre 35-40h en hiver lorsque que les plantes se développent peu et qu’il n’y a pas de récoltes à faire.

Merci à Alrik de nous avoir accueillis. Nous avons appris beaucoup de nouvelles choses et nous inviterons Alrik à venir découvrir le pôle professionnel cet hiver.

Melvin, Simon, Alexis, Aurlane et Corentin
Photos prises par Simon et article finalisé par Melvin

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